Le Cholestérol…. Tout le monde en parle…. Il peut boucher vos artères; votre médecin, à juste titre, le surveille comme le lait sur le feu, à l’affut de signaux prémonitoires de maladies cardiovasculaires.
Qu’en est-il concrètement? Qu’entend-on par cette simple phrase: « J’ai du cholestérol »? Y en a-t-il vraiment du « bon » et du « mauvais » ? En quoi notre alimentation est-elle incriminée ou peut-elle nous aider?
A vrai dire, nous avons tous du cholestérol; du nouveau né au plus âgé d’entre nous; et ce, pour le plus grand bien de notre santé!
Mais qu’est-ce que le cholestérol et à quoi sert-il?
Chimiquement, c’est une molécule faite de matière grasse. Comme tout corps gras, elle n’est pas solubles dans l’eau et ne peut pas se promener seule dans le sang; elle nécessite un transporteur permettant de le véhiculer sans danger: les lipoprotéines.
Le monde secret des lipoprotéines
Ces sont de petits corps sphériques, composés en leur centre de matière grasses (cholestérol, triglycérides, vitamines A, D …). Leur fonction principale est de distribuer ou de récupérer les graisses selon les besoin de chaque organe. Il en existe principalement 5 dont 2 que vous connaissez probablement: LDL (Low Density Lipoproteine) et HDL (High Density Lipoprotéine).
Outre leur densité qui, comme leurs nom l’indique, n’est pas identique, la différence entre HDL et LDL porte principalement sur le sens de leur trajet dans le sang: Le LDL apporte le cholestérolet ses « covoiturés » du foie vers les cellules utilisatrices, tandis que le HDL est récupère les excédents pour les ramener vers foie.
Il n’y a donc pas de « bon » ou « mauvais » cholestérol, mais des transporteurs dont les sens de circulation sont différents et nous avons besoin de chacun d’entre eux.
Le cholestérol, pourquoi faire?
Voici quelques exemples majeurs de son implication sur notre santé:
Il faut bien avoir en tête que chacune de nos milliards de cellules en contient. En particulier celles du système nerveux (cerveau, moelle épinière, nerfs) où s’y concentre prêt de 25%. Il y joue un rôle essentiel dans la fluidité des échanges et la rapidité de réaction.
Il compose également plusieurs hormones: les hormones sexuelles (œstrogènes, progestérone, testostérone…) ainsi que l’aldostérone (régulation de la tension artérielle), ou le cortisol qui entre dans les équilibres métaboliques, la gestion du stress et évite l’emballement du système immunitaire.
Sans lui, pas de vitamine D. C’est également l’un des composants majeur de la bile. Il permet aussi la production d’énergie grâce à la coenzyme Q10…Ect…
On comprend donc bien que ce cholestérol, loin d’être un ennemi, nous est utile, voir indispensable à notre survie. Est-ce pour autant que nous ne devons pas nous en préoccuper?
La face sombre du cholestérol
Si le HDL est considéré comme « bon transporteur de cholestérol », il n’en est pas de même pour le LDL en excès.
Dans nos sociétés occidentales, non seulement l’apport en graisses de mauvaise qualité est élevé, mais nous manquons fortement d’activité permettant de réguler son taux. Ainsi, le cholestérol transporté par les LDL risque de pénétrer nos artères, et de s’y oxyder. C’est le début de la plaque d’athérome et de l’athérosclérose à l’origine de maladies cardiovasculaires comme l’infarctus du myocarde, ou les AVC.
En vieillissant, nous sommes plus exposés à ce phénomène, mais plusieurs facteurs de risques peuvent l’aggraver: le tabagisme, l’alcool, le surpoids et le tour de taille élevé, une alimentation trop riche, la sédentarité, le stress, la ménopause, le diabète, l’hypertension …
Il existe aussi des facteurs de santé, dis de « prévention primaire », qui nous éloignent de ces maladies. Il s’agit notamment d’une alimentation équilibrée, riche en fibre, en antioxydants et en matière grasse de bonne qualité, d’une activité physique adaptée et régulière, et d’une bonne prévention des surchauffes psychiques si fréquentes aujourd’hui …
Dans un article publié en 2017, l’INSERM indiquait: « Un traitement médicamenteux n’est préconisé qu’en cas d’échec de ces premières mesures. »
D’où vient ce cholestérol?
Comme vous le savez probablement, notre alimentation peut être riche en cholestérol, (fromages, beurre, charcuteries, jaune d’œuf, huitres…) Est-ce pour autant qu’il faille s’en priver définitivement? Bien sure que non! Tout est dans la mesure.
En réalité, notre principale source de cholestérol (environ les 3/4) est auto-fabriquée. Elle est d’origine hépatique. Normalement, le système s’autorégule: plus il y a de cholestérol dans le sang, moins le foie en produit. Mais de fait, tout ce qui peut contrarier le bon fonctionnement hépatique peut avoir un impact sur un sa production de cholestérol et nous savons que notre foie n’aime pas les excès (alcool, mauvaises graisses, sucre…).
En réalité, quelque soit la source de cholestérol, alimentaire ou hépatique, l’alimentation a un rôle majeur à jouer pour sa régulation et pour prévenir des maladies associées.
Comme bien souvent, rien n’est tout blanc ou tout noir. Si le cholestérol n’est pas l’ennemi à abattre, il est bien impliqué dans la santé cardio-vasculaire. Cependant, il n’est pas seul en cause; les triglycérides, des facteurs génétiques ou environnementaux, et bien entendu, de l’état du foie en on aussi leur part !
C’est pourquoi, le plus sûr moyen de tenir à distance ces maladies dites « de civilisation » est encore d’adopter un mode de vie globalement sain, incluant une « bonne » alimentation propre à chacun, une activité physique régulière, sans oublier de prendre du temps pour respirer et pour faire la fête en famille ou entre amis!
La face sombre du cholestérol.
On comprend bien que ce cholestérol, loin d’être un ennemi, nous est utile, voir indispensable à notre survie. Est-ce pour autant que nous ne devons pas nous en préoccuper?
Quant le système est à l’équilibre, on considère qu’un HDL relativement élevé est un « bon transporteur de cholestérol », mais il n’en est pas de même pour le LDL en excès.
Plus précisément : si le transporteur HDL est insuffisant pour récupérer le cholestérol excédentaire déposé par les LDL, ce cholestérol risque de pénétrer nos artères, et de s’y oxyder. C’est le début de la plaque d’athérome et de l’athérosclérose à l’origine de maladies cardiovasculaires comme l’infarctus du myocarde, ou les AVC.
Il n’y a donc pas de « bon » ou « mauvais » cholestérol, mais des transporteurs qui doivent respecter l’équilibre de l’un par rapport à l’autre.
En vieillissant, nous sommes plus exposés à ce phénomène, mais plusieurs autres facteurs de risques peuvent aggraver la situation: le surpoids et le tour de taille élevé, une alimentation trop riche, la sédentarité, le stress, la ménopause, le diabète, l’hypertension, le tabagisme, l’alcool …
Et alors, pouvons-nous agir?
Un taux de cholestérol élevé (hypercholestérolémie) n’est souvent pas une fatalité et, s’il existe des facteurs de risques, nous pouvons nous appuyer sur des facteurs de santé, dit de « prévention primaire ». On peut citer: une activité physique adaptée et régulière, une bonne prévention des surchauffes psychiques si fréquentes aujourd’hui, et surtout une alimentation équilibrée, riche en fibre, en antioxydants et en matière grasse de bonne qualité.
A ce sujet, l’INSERM indiquait dans un article publié en 2017: « Un traitement médicamenteux n’est préconisé qu’en cas d’échec de ces premières mesures. » En effet, dans nos sociétés occidentales, non seulement l’apport en graisses de mauvaise qualité est élevé, mais aussi, nous manquons fortement d’activité permettant de réguler les taux des lipoprotéines HDL et LDL.
Revenons à l’alimentation:
Comme nous l’avons vu plus haut, le cholestérol est largement présent dans notre assiette. Même s’il ne représente que 25%, il est utile de le surveiller d’autant plus qu’il est généralement accompagné d’autres graisses souvent néfastes à notre santé. Faut-il donc s’en priver définitivement? Bien sure que non! Tout est dans la mesure. Il s’agit surtout d’équilibrer son alimentation et non de la restreindre!
D’autre part, le plus gros pourvoyeur de cholestérol étant le foie, tout ce qui peut contrarier son bon fonctionnement peut avoir un impact sur sa production; et nous savons tous que notre foie n’aime pas les excès (alcool, mauvaises graisses, sucre…). Mais bonne nouvelle, nous pouvons également le chouchouter grâce à ce que nous mangeons!
On le voit bien, quelque soit la source de cholestérol, alimentaire ou hépatique, la composition de notre assiette est majeure pour réguler le cholestérol et ainsi, tenir à distance ces maladies dites « de civilisation ».
Comme bien souvent, rien n’est tout blanc ou tout noir. Si le cholestérol n’est pas l’ennemi à abattre, il est bien impliqué dans la santé cardio-vasculaire. Cependant, il n’est pas seul en cause; les triglycérides, des facteurs génétiques ou environnementaux, et bien entendu, de l’état du foie en on aussi leur part. Alors, avant de réduire drastiquement votre alimentation ou de faire uniquement confiance à une prise de médicament, il est important, de faire un point global, d’ajuster les mesures à mettre en place et ainsi de soutenir efficacement votre santé!