Révolution vous dites ? Pas vraiment.
En réalité, cette notion d’index glycémique a été développée dès les années 80 par le Professeur David J. Jenkins de la faculté de Toronto. Elle s’adressait aux personnes diabétiques et a mis fin à une idée simpliste, celle des sucres lents (féculents) versus sucres rapides (sucreries). Depuis, bien d’autres s’en sont emparés comme le professeur Michel Montignac.
Qu’est ce que l’INDEX GLYCÉMIQUE ?
Il s’agit de la rapidité à laquelle le sucre d’un aliment (glucose) passe dans le sang, ce qui fait immanquablement monter la glycémie (taux de glucose sanguin).
Une classification d’aliments plus ou moins recommandés est ainsi obtenue:
Pourquoi est-ce intéressant ?
Le corps humain ne supporte pas les glycémies élevées et réagit en émettant de l’insuline (hormone du pancréas). Après un repas, l’insuline permet justement de stocker ce qui se trouve en trop dans le sang. De plus, elle stimule la transformation des excédants de glucose en graisses pour former de précieuses réserves.
Problème : Plus l’index glycémique est élevé, plus la glycémie augmente vite, plus l’insuline est émise en (trop) grande quantité, et plus on stocke. A tel point qu’on risque de ne plus avoir assez de glucose dans le sang alors qu’une glycémie basse est intimement liée à notre état de fatigue et à la sensation de faim. Voici ce qui se passe:
1. On est fatigué car on n’a plus assez de carburant disponible (le glucose). C’est le fameux coup de barre…
2. Notre cerveau tire la sonnette d’alarme: On a faim…
3. On mange une barre chocolatée,
4. Et ça repart … pour un tour de yoyo glycémique (Ça ne vous rappelle rien ?)
Entre temps, vous avez fait des réserves de graisse qui, faute d’avoir été utilisées restent emmagasinées; vous prenez du poids.
A l’inverse, si vous mangez un aliment à index glycémique bas, l’insuline est émise sans précipitation. Le taux de glucose redescend tout aussi tranquillement; vous arriverez en pleine forme jusqu’au repas suivant.
Les personnes diabétiques non insulino-dépendantes (DNID) souffrent d’une insuffisance d’insuline justement à cause d’un épuisement de ce système. En réalité ce diabète est l’aboutissement de plusieurs dizaines d’années d’excès. Avant cela il y a eu plusieurs sonnettes d’alarme : prise de poids, puis intolérance au sucre ou résistance à l’insuline, avant de fatiguer l’organisme qui n’arrive plus à produire suffisamment d’insuline; la maladie est déclarée.
Ce principe est bien connu des diététiciens(ne)s et nutritionnistes. La prise de poids liée à ce phénomène n’est pas une fatalité, pas plus que ce type de diabète. Cependant, l’index glycémique ne fait pas tout et les ressorts pour inverser la tendance sont plus complexes à mettre en œuvre.
Pour cela, ne restez pas isolé(e), pensez à vous faire accompagner!